Le fipronil et les oeufs contaminés

Lors d’une audition, les spécialistes de la chaîne alimentaire et de l’inspection vétérinaire ont souligné la nécessité d’une meilleure communication, de plus d’encadrement, d’une meilleure organisation et d’un contrôle à la source.

Un expert belge et un expert luxembourgeois ont été entendus le 13 octobre 2017 dans le cadre de la préparation d’une recommandation.

À la lumière du manque de cohérence observé, dans un premier temps surtout, dans la gestion de la crise du fipronil, le Dr. Helbo, de l’Agence fédérale pour la Sécurité de la chaîne alimentaire, recommande une meilleure communication, davantage d’encadrement par la Commission européenne et l’organisation de sessions d’exercices à l’échelle européenne.

Une fois l’alerte donnée en Belgique et au Luxembourg, les services concernés ont été submergés par des centaines de communiqués de suivi. À un moment donné, cette profusion d’information s’est traduite par une pollution de celle-ci.

Bien que 180.000 contrôles aient été effectués de manière aléatoire pour la seule Belgique, le contrôle doit toutefois être essentiellement effectué à la source dans un système européen de libre circulation des marchandises. Pour gagner du temps, le Dr. Jean Brasseur (Luxembourg) préconise de permettre à l’opérateur lui-même de lancer l’alerte.

Les membres du Parlement Benelux ont également posé des questions au sujet des pays tiers, des possibilités d’action des services d’inspection mais aussi de la détention de poulets et d’animaux domestiques par des particuliers.